Les coupes budgétaires
En février, le gouvernement a annoncé 10 milliards d’euros d’économie décidés par décret, dont 900 millions pour l’Enseignement supérieur et 200 millions pour le ministère de la Culture. Cette réduction budgétaire drastique était l’un des motifs de revendication de la journée intersyndicale de grève dans la fonction publique du 19 mars dernier. Cela s’ajoute aux revendications salariales pour tenter de compenser une inflation galopante, le pouvoir d’achat des agents ne faisant que dégringoler ces dernières années.
A la bibliothèque de l’INHA, d’autres motifs de mécontentement s’y sont ajoutés, qui peuvent expliquer le nombre important de grévistes et le succès de cette journée de mobilisation, marquée par la fermeture de la salle de lecture.
Le fonctionnement du service public repose en grande partie sur les moniteurs et monitrices étudiant.e.s et les collègues de catégorie C, qui comme tous les agents de la fonction publique ont vu baisser leur pouvoir d’achat. Les conditions de travail se dégradent également, en raison notamment de l’écart croissant entre la hausse de l’activité et la baisse de moyens humains pour faire fonctionner le service public en salle Labrouste.
Quelques chiffres (depuis 2022) :
Inscrits : + 34 % ; Entrées : + 30 %
Nombre de places de lecteurs : + 15 %
Communication magasins fermés : + 17%
Libre Accès : à ranger en permanence par les ME
Nombre de ME : – 8% ! Cherchez l’erreur !
Bonne lecture !