
Salut les camarades !
Comme vous le savez, la Confédération Paysanne est endeuillée par l’assassinat d’un de ses militants, Pierre Alessandri. Pierre, tué pour ses idées de 3 balles dans le dos.
Dans les médias des multimilliardaires, RIEN.
De la part de notre ministre de tutelle, RIEN.
De la part du ministre de l’intérieur, RIEN.
De la part du Garde des Sceaux, RIEN.
Par contre, pour réprimer ou dissoudre les justes mouvements de préservation de nos communs, il y a des moyens.
Quand un camarade colle une affichette sur la porte de d’Artagnan, valet du capital, la justice s’accélère .
Quand un apiculteur laisse son terrain à la jeunesse qui veut défendre son avenir face aux marchands de soleil, c’est une infraction au PLU pour quelques palettes.
2 poids, 2 mesures.
Et encore rien, rien ou si peu, quand des pseudo-syndicalistes menacent et intimident des fonctionnaires de l’État. Rien, rien ou si peu, quand ils menacent des syndicalistes qui combattent leurs idées populistes et réactionnaires. Rien, rien ou si peu, quand ils dégradent ou invectivent pour faire le buzz.
2 poids, 2 mesures.
2 poids, 2 mesures pour les finances aussi. On nous explique à longueur de journée, de plateaux télé, de réseaux, qu’il n’y a plus d’argent. Que l’argent magique n’existe pas, qu’il faut tailler dans le social, les fonctionnaires, l’écologie, la culture…
Mais pour les actionnaires, c’est le gavage. Pour l’industrie agro-alimentaire, la grande distribution, les marges explosent . Pour la guerre, peu importent les déficits.
2 poids, 2 mesures .
Alors exigeons nos mesures.
Oui, nous voulons des milliards pour installer 1 million de paysannes et paysans.
Oui, nous voulons des milliards pour partager le foncier, l’eau, et maintenir une agriculture vivante et résiliente.
Oui, nous voulons des milliards pour nos hopitaux, des infirmières nombreuses et bien rémunérées. Oui, nous voulons des milliards pour nos écoles, nos professeurs et nos ATSEM.
Oui, nous voulons des milliards pour une retraite digne et bien méritée.
Tous ces milliards, ce sont les notres. Car c’est notre travail qui crée la richesse, la valeur ajoutée et les plus-values. C’est nous, les paysans, les ouvriers , les salariés, les fonctionnaires, les petits patrons charpentiers et maçons, les auto-entrepreneurs…,c’est nous qui produisons tout.
Nous avons combattu et combattons ensemble leur contre-réforme des retraites, leurs lois chômage, leurs lois immigration, car nous avons tous les mêmes ennemis. Alors, pour des campagnes vivantes, soyons fermes. Pour conserver nos conquis sociaux et en arracher d’autres, pour la justice sociale et écologique, soyons unis pour enfin gagner !

