Pour une plus juste rémunération des agents du CNC

Notre syndicat défend une rémunération équitable pour tous les agents. Nous l’avons démontré en 2022 en organisant une grève suite aux reclassements injustes de certaines catégories d’agents du CNC par l’administration, entrainant une perte de salaire par rapport à leur ancienne grille indiciaires. 

Par ailleurs, force est de constater que l’évolution récente des salaires n’a pas compensé l’inflation de ces dernières années. Le gel du point d’indice (dernière augmentation en 2023) et la non reconduction la garantie individuelle du pouvoir d’achat n’ont fait que fragiliser les salaires les plus bas, c’est-à-dire les agents les plus touchés par l’augmentation du coût de la vie.

La part indemnitaire du salaire évolue mais elle ne bénéficie pas à tous les agents de manière équitable puisqu’il s’agit de la partie de la rémunération qui est directement décidée par la hiérarchie. Ainsi, pour chaque agent, un montant lui est attribué : celui-ci est compris entre un minimum et un maximum. Et cette part dépend d’une appréciation du travail sans critères objectifs, clairs et impartiaux.

La récente augmentation de l’enveloppe indemnitaire (IFSE) votée en CA l’année dernière a permis de relever les planchers, mais là encore, des inégalités subsistent. Lorsque le plancher du groupe E (catégorie 2 et 3) augmente de 2 150 €, celui du groupe C (catégorie 1/A) augmente de 6 000 €. Ces augmentations profitent donc principalement à des catégories qui bénéficient déjà d’un haut niveau de rémunération et cela au détriment des salaires les plus faibles. 

L’autre partie indemnitaire (CIA) est elle aussi source d’injustice car cette rémunération arbitraire et discrétionnaire renforce mécaniquement des effets de subordination et le sentiment de mise en concurrence.

C’est la raison pour laquelle notre syndicat demande une augmentation de la part indiciaire du salaire pour rétablir l’égalité salariale de tous les agents. La section FSU-culture du CNC se battra aussi pour l’instauration d’un 13ème mois à la place du CIA en fin d’année pour atténuer l’injustice de la rémunération de la part indemnitaire.

Version imprimable