Le discours de vœux aux agents a été apprécié par la grande majorité des agents et la FSU se félicite du message positif délivré.
Il y a longtemps qu’un.e Président.e n’avait pas rendu un hommage aussi appuyé aux agents, à leur implication professionnelle et à leurs compétences. Cela mérite d’être souligné, notamment après le mèl surréaliste les suspectant globalement de fainéantise (cf : Top gun) !
C’est la première fois également, et là nous assistons à une révolution copernicienne, que les syndicats sont remerciés et l’importance de leur rôle souligné. Après de nombreuses années de « syndicat bashing », c’est de bon augure pour la suite.
Nous avons aussi noté avec intérêt l’engagement de Dominique Boutonnat à faire avancer rapidement des chantiers en souffrance et très attendus par les agents : la réforme indiciaire et le télétravail.
Nous avons noté son annonce de mise en place du télétravail, dès cet été, alors que l’administration voulait nous imposer une phase d’expérimentation d’une année. Ni la Région Ile-de France, ni le Centre Pompidou, par exemple, avec des effectifs pourtant bien supérieurs (1500 agents) n’ont imposé de tels délais (3 mois seulement pour la Région, aucun pour le Centre Pompidou).
Le Président nous a présenté très clairement les chantiers de 2020 qui requerront de la part des agents la mobilisation de toute leur énergie, leur expérience et leur compétence.
Toutefois, ce programme très consistant et ambitieux doit tenir compte de la charge de travail déjà importante des agents, de la montée en charge de CNCMesaides et du chantier de dématérialisation qui induit de nouveaux usages, de nouvelles méthodes de travail, nécessitant un véritable accompagnement des agents à ces changements importants.
La revue générale des aides annoncée constitue un chantier ambitieux qui va également fortement mobiliser les directions métiers. Cette volonté d’harmoniser, de rendre plus lisibles nos dispositifs et de les simplifier, pour vertueuse qu’elle soit, ne peut occulter le risque d’un désengagement budgétaire progressif de l’Etat et d’une baisse du plafond d’emploi dans la perspective de l’abandon de la perception des taxes (TSA, TST) par le CNC en 2022, au profit de la DGFIP.
Les agents attendent du Président, comme il l’a souligné, qu’il leur assure les meilleures conditions de travail possibles et également qu’il restaure la confiance qui a manqué cruellement ces dernières années.
Dans un tout autre domaine, nous avons profité de ces vœux pour faire part au Président, de vive voix, d’une revendication concernant cette cérémonie elle-même, scindée jusqu’à aujourd’hui en deux temps : une réception le midi pour les agents et une autre le soir, plus « VIP » pour l’encadrement et les professionnels. Pourquoi priver les agents de ce moment festif avec les professionnels qui sont leurs interlocuteurs tout au long de l’année ? Il faut en finir avec cette ségrégation absurde et anachronique !
Le Président a été très réceptif à ces arguments et devrait en tenir compte pour les prochains vœux.
Ces vœux ont également été l’occasion pour la FSU d’alerter par la diffusion d’un tract, sur la situation dramatique des agents du laboratoire de Bois-d’Arcy, que leur éloignement géographique ne doit pas faire oublier. Nous en reparlerons prochainement avec le Président et lui demandons d’ores et déjà de se rendre sur le site de Bois d’Arcy pour rencontrer le collectif de travail en souffrance afin de sortir rapidement de cette situation par le haut. Nous avons bien noté que sa porte était toujours ouverte et nous n’hésiterons pas à profiter de cette invitation, en cas de besoin.
Vos représentants FSU vous renouvellent leurs meilleurs vœux pour 2020.