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Pourquoi voter pour la FSU Culture ?
Comme vous, nous sommes des agents de terrain, travaillant dans les centres archéologiques, en DIR ou au siège. Aux dernières élections, vous avez choisi de faire du Snac-FSU, la deuxième force syndicale à l’Inrap. Aujourd’hui nous devenons la FSU Culture.
La FSU (Fédération syndicale unitaire) a été créée par des agents publics pour regrouper tous les agents publics, titulaires et contractuels. Elle défend les missions et les métiers du service public. C’est la première force syndicale de la fonction publique d’Etat en interministériel.
Vos représentants ont l’expérience de leurs métiers et des combats syndicaux face à une direction de l’Inrap qui n’hésite pas à interpréter les textes de lois ou à inventer de nouvelles règles. Ils sont la mémoire de l’établissement et ne se laissent pas duper par de nouveaux projets souvent néfastes, quel que soit l’enrobage.
Quels sont nos combats ?
Pour faire de l’archéologie… il faut des archéologues… et des agents dans des services en état de fonctionner.
La FSU Culture se bat contre toutes les attaques qui entendent “dégonfler” la masse salariale. Il n’est pas question de remplacer les agents CDI par des postes précaires, quelle que soit leur mission. Et il est illusoire de penser pouvoir faire une meilleure archéologie si on est moins nombreux, archéologues comme administratifs. Comme vous, nous avons une conception exigeante de nos métiers et un sentiment d’urgence quant à la nécessité de les défendre face à la perte de sens instillée par les objectifs budgétaires de “rentabilité”.
Nos combats collectifs, à l’échelon local et national, ont permis certaines victoires, parfois partielles :
– La création d’emplois, par déprécarisation (2007, Arep de 2016) et par plans de recrutements et de promotion depuis 2020. En 2022 et pour 2023, nous nous battons pour que nos collègues sous CDD aient de vraies chances d’être CDI. Nous avons milité pour la création de postes de techniciens, techniciens spécialisés et responsables de secteur (postes d’ARA). Nous serons très attentifs à ce que le président respecte son engagement de recrutement majoritairement de technicien et ARA en 2023.
– La reconnaissance de notre valeur professionnelle. En 2022, la FSU Culture a obtenu une augmentation importante du nombre de postes ouverts à la promotion interne et nous continuerons pour 2023 et les années suivantes. Nous militons pour que les vraies motivations des jurys de recrutement soient transmises aux agents, afin qu’ils puissent améliorer leurs candidatures. Nous voulons que la reconnaissance du travail se fasse le plus possible par nos pairs et non par l’administration. Nous serons vigilants sur les propositions de l’administration pour que les agents sans diplômes suffisants puissent obtenir des promotions (agenda 2023).
– La FSU Culture se bat activement pour l’augmentation des salaires. Nous étions une des deux organisations syndicales à avoir des propositions de revalorisation indiciaire, prêtes et argumentées dès la première réunion de négociation en 2019. Malgré les déconvenues, nous continuons à exiger une revalorisation salariale à la fois importante et la plus équitable possible.
– La FSU Culture est très vigilante sur le maillage territorial des centres archéologiques, qui permettrait de diminuer les grands déplacements, d’améliorer le quotidien des agents et de favoriser le travail collectif, le maintien ou le développement d’équipes locales. La direction de l’Inrap refuse catégoriquement de créer les centres demandés et cherche à en réduire le nombre à tout prix. Nous avons également lutté activement et victorieusement pour l’abandon du projet pharaonique du centre francilien à Romainville (fusion de 3 centres franciliens en un seul énorme sur un site pollué près d’une décharge et d’un autopont).
Pour des conditions de travail dignes et pour la défense de nos métiers
– Nous luttons pour une reconquête de conditions de travail décentes. Les archéologues ont-ils l’obligation de travailler dans des conditions indignes? Encore récemment, la FSU Culture a exigé et obtenu, l’ouverture de négociations sur des sujets matériels essentiels : ainsi en 2022, commencent enfin des discussions sur l’outillage et les cantonnements au sein du Chsct central. Mais nous ne sommes pas dupes des tentatives de la direction sur ce sujet et nous ne participerons pas à une énième restriction budgétaire.
Il faut que cela se concrétise par des améliorations réelles pour les agents, car c’est leur quotidien !
– Nous portons la défense de nos métiers. Ce sont les agents qui connaissent le mieux leur activité. Nous exigeons de garder un sens à notre travail. Nous remettons en cause les diktats de la direction, obnubilée par des objectifs financiers et une volonté intransigeante de mettre au pas les équipes. Nous avons dénoncé avec force la dureté et l’intransigeance des hauts dirigeants de l’institut qui ont poussé dehors tant d’agents, usés et dégoûtés d’être considérés comme des pions. La désorganisation manifeste des services en est une conséquence, palpable pour tous les agents de l’Inrap !
Tant que nous sommes encore là, il faut garder en tête que notre institut, c’est nous et que l’Inrap ne se résume pas aux discours et aux décisions des dirigeants mis à sa tête. Il faut garder ou recréer des collectifs pour résister en milieu hostile.
– Nous luttons pour une politique véritable de prévention de l’inaptitude et contre les licenciements en tous genres. Nous dénonçons le cynisme absolu dont font preuve nos dirigeants vis-à-vis des agents isolés, en souffrance, bien souvent à cause de leur situation professionnelle. C’est en amont que la direction doit agir. Nous restons particulièrement vigilants sur tous les problèmes rencontrés par les agents au quotidien et nous vous demandons de venir en discuter avec nous le plus tôt possible. Ne restez pas seul face aux difficultés et n’attendez pas d’être dans une mauvaise posture pour nous contacter. Nous sommes là pour vous conseiller à tout moment.
– Nous continuons à revendiquer une Recherche plus dynamique, mieux reconnue et mieux partagée. Les chercheurs sont nombreux à l’Inrap et trop de projets intéressants sont ajournés ou mal dotés, faute de budget. Il faut donc exiger des moyens plus conséquents. Il est temps d’assumer notre qualification d’organisme de Recherche. La création de réseaux internes de chercheurs pour toutes les chronologies et disciplines peut être un élément intéressant et il est demandé depuis longtemps.
– Nous revendiquons de véritables formations adaptées pour tous. La formation est un droit pour chaque salarié. La période d’essai pour les nouveaux agents doit être un véritable temps d’apprentissage, pour les agents de terrain comme administratifs. De véritables équipes de tutorat doivent être mises en place pour la transmission des savoirs et des savoir-faire. L’accès à la formation doit être favorisée pour ceux qui n’y ont jamais recours. Une véritable conciliation entre la programmation des formations et celle des activités professionnelles doit enfin être trouvée. Il est inadmissible que le budget formation ne soit jamais consommé en totalité.
Sur tous ces aspects, la lutte est incessante et il faut combattre les causes de certaines dérives : 20 ans d’existence et nous sommes toujours et encore vent debout contre la baisse des budgets et du plafond d’emploi ! C’est pour cela que nous défendons le service public de l’archéologie et restons attachés aux différentes missions de l’Inrap (opération, recherche, valorisation…). Ces luttes continueront jusqu’à la mise en place d’un service de l’archéologie entièrement public avec un financement pérenne adéquat. C’est la seule façon de sortir l’ensemble du système d’archéologie préventive de l’impasse.
**Des représentants du personnel :
pour quoi faire ?
Les représentants du personnel sont VOTRE VOIX pour relayer et faire entendre vos demandes. Ils sont aussi des vigies qui alertent les agents, l’Inrap, le ministère dès que nos missions ou les agents sont menacés.
Tant que nous avons des armes pour lutter, servons-nous-en !
– La négociation en instances : on ne peut pas dire que le “dialogue social” à l’Inrap soit serein ni de tout repos. Mais ce serait une erreur de penser qu’il ne faut pas être présent dans les instances. La direction de l’Inrap est obligée d’y présenter ses projets. Même si notre rôle est consultatif, nous pouvons nous opposer à un projet ou en limiter les effets négatifs. Il a parfois fallu utiliser d’autres armes. Pendant les trois dernières années, la politique au bulldozer de la direction de l’Inrap a forcé l’intersyndicale, dont nous faisons activement partie, à faire la grève des instances, pour protester contre l’obstination des dirigeants.
– Vos représentants sont aussi des lanceurs d’alertes sur les conditions de travail, l’état de la discipline et l’état des agents. Dans les cas graves, lorsque la direction de l’Inrap refuse de les écouter, ils peuvent alerter le ministère par le biais des instances ministérielles notamment (d’où l’importance de voter FSU Culture au CSA ministériel aussi). Vos représentants peuvent aussi saisir les médias pour se faire entendre sur une situation particulière (médias nationaux, locaux, article sur l’Inrap par la FSU Culture dans les Nouvelles de l’Archéologie, par exemple).
– La mobilisation des agents (protestation par lettre, pétition…) est aussi un outil efficace, tout comme la grève et les envahissements surprises de lieux culturels, du ministère, de l’Inrap. Cela est possible parce que nous sommes un collectif professionnel uni et mobilisé. Il ne suffit malheureusement pas de voter pour nous tous les 4 ans. Nous avons besoin de votre mobilisation collective pour continuer de peser sur des décisions de la direction de l’Inrap.
Si les quatre syndicats représentatifs à l’Inrap ont chacun leur identité propre, pour la FSU Culture il est important de maintenir une intersyndicale forte. Sur les sujets importants, cette unité permet de peser face à une administration qui souhaite bien souvent se passer des représentants de personnel. Ainsi, les négociations sur les salaires et sur la politique de recrutement et de promotion à l’Inrap font l’objet d’âpres discussions entre l’administration et un front commun syndical. La FSU Culture œuvre toujours en ce sens parce que c’est la meilleure manière d’être entendu.
Pour ces raisons, VOTEZ pour élire vos représentants FSU Culture.
Et vous pourrez compter sur vos élus, une fois de plus, pour ne pas lâcher le combat et défendre VOS BESOINS, sans relâche.
[(Par votre vote, vous donnez à la FSU-Culture
les moyens d’agir à votre service.
Il nous donnera la capacité de défendre
notre conception du service public de l’Archéologie et de la Culture
Du 1er au 8 décembre 2022 votez pour vos représentants
au CSAM et au CSA de proximité)]