Projet de rénovation de la cité Coligny
En 2017, le gouvernement a présenté un Grand Plan d’Investissement auquel contribue le programme 348 de rénovation des cités administratives.
Le projet de rénovation de la cité Coligny, située à Orléans (Loiret), a été validé par la Conférence nationale de l’immobilier public (CNIP) en mai 2019 et la Direction de l’Immobilier de l’État (DIE) mi 2020. Le marché global de performance a été attribué le 14 juin 2021 au groupement ayant comme mandataire SOGEA (groupe Vinci). Il organisera les travaux lors de la phase de conception de mai à octobre 2021. La préfecture relocalise environ 400 agents au sein de la cité, ce seront ainsi 1 950 agents qui seront présents. Ce projet d’importance est mené sans dialogue social, sans création d’un CHSCT spécial de la cité administrative et sans représentation syndicale au conseil de cité.
Pendant ce temps-là, à la DRAC, rien ne se passe… La direction s’est réveillée en décembre 2020 réalisant que le préfet ne laisserait pas la DRAC Site de la Manufacture.
Et du côté de la DAT ? Pourtant informée depuis au moins le 4 décembre 2020, il semble qu’elle n’a pas rappelé l’obligation/la nécessité (?) d’impliquer le CHSCT et de lancer un travail d’expression des besoins et de réalisation d’un cahier des charges.
Son désintérêt à l’égard des agents et de leurs conditions de travail ont fait oublier à la direction ce qui s’est dit au CHSCT du 25 mars, à savoir travailler sur l’expression des besoins pour ne pas se voir imposer des espaces de travail inadéquats.
Une avancée début juin, avec la visite des locaux de la DRAC par l’équipe projet et du bâtiment de la cité Coligny par la direction de la DRAC et son architecte conseil. Nous regrettons amèrement que le CHSCT n’y ait pas été associé.
Au CHSCT du 30 juin
Point d’information à l’ordre du jour du CHSCT, le projet est présenté par le chargé de mission immobilière « Coligny » et le directeur du Secrétariat Général Commun. L’exposé du projet et le document fourni, illisible, n’ont pas permis d’en apprendre beaucoup plus, si ce n’est que l’espace alloué à la DRAC est défini, sans que ne soient pris en compte les besoins et les métiers.
L’avant-projet sommaire sera finalisé pour 19 juillet 2021 et d’ici la fin septembre, pour la DRAC, la seule évolution possible étant une position verticale ou horizontale dans le bâtiment qui lui est attribué. Les travaux débutant en novembre 2021.
Ensuite viendra la vérification des besoins et l’implantation des postes de travail. Les agents de la DRAC se retrouvent donc encore une fois avec un projet à travailler durant la période estivale.
Pire, l’équipe projet propose trois groupes de travail en juillet (espace de travail et espaces communs, espaces extérieurs et mobilité, sport) ou tout agent peut participer, là encore toujours sans le moindre dialogue social, mépris du travail réalisé en CHSCT.
La suite ?
Fin septembre lors d’un CHSCT exceptionnel sur le sujet, espérons que les éléments fournis permettent un vrai travail sur les futures conditions de travail de la DRAC. Car ce qui s’annonce est loin d’être réjouissant : réduction des espaces de travail, réaménagement et regroupement, plus d’espaces collaboratifs décloisonnés… dans l’optique, ironique, d’une meilleure qualité d’occupation des espaces de travail !
On gardera en tête le dernier bâtiment construit dans la cité il y a une dizaine d’années, optimal au niveau énergétique, où il fait froid en hiver et chaud en été…ne laissons pas ici se reproduire les mêmes erreurs.